Vampires Ashes
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Sanjivani Mohana

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Sanjivani Mohana  Empty Sanjivani Mohana

Message par Sanjivani Mohana Mer 16 Sep - 12:20

Fiche de personnages - Vampires


Nom : Mohana
Prénom : Sanjivani (bien d'autres au cours des siècles)
Age réel : 639 ans
Age physique: 24 ans

Pouvoirs :

Langage universel : Comme une oreille absolue, il lui suffit d'entendre une langue pour la comprendre et suivant sa difficulté elle n'a besoin que de quelques semaines à quelques mois pour la maitriser. Faculté qu'elle a découvert que peu de temps après sa vampirisation et maitrise à merveille, aujourd'hui il ne lui faut que quelques jours pour maîtriser les rouages d'une nouvelle langue.

Copycat : Opportuniste dans ses facultés comme dans sa vie, elle s'imprègne du pouvoir de ses semblables plus jeunes uniquement, et est capable de le copier et l'utiliser. Il lui faut certes du temps pour le maîtriser à la perfection mais peut se débrouiller avec. Elle ne peut copier qu'un pouvoir après l'autre, ne peux pas les cumuler, il faut qu'elle ait un contacte tactile de quelques minutes avec son semblable pour que la copie se fasse correctement. Elle l'a découvert il n'y a que trois siècles et commence à le maîtriser de mieux en mieux.

Groupe: Citoyen
Est opposé au gouvernement : non
Fonction : Actrice / Rentière


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Histoire


Je l’ai aimé. Dès que j’ai su qu’elle n’était pas une simple et docile créature. Notre rencontre remonte à loin et notre relation est plus qu’intime puisque j’ai fais d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Je lui ai sauvé la vie en la tuant, en buvant son sang, en la vidant de sa vie, dès ce moment là j’ai eu la confirmation de qui elle était vraiment. Une menteuse, une tricheuse, une manipulatrice. Je sais ce qu’elle a fait, ce qu’elle a caché, qui sont ses vrais parents et ce qu’elle a fait pour les faire taire, et c’est ce que j’ai aimé en elle. Savoir que rien ne peut l’arrêter. Avant de savoir qui j’étais, ce que j’étais elle était prête à mourir plutôt que d'offrir sa vie à un homme qu’elle ne désirait pas. C’est pour cela que je l’ai vite abandonnée. Je savais qu’elle apprendrait beaucoup mieux seule qu’avec un maître pour la guider. Elle n’aime pas qu’on lui dise ce qu'elle doit faire, elle est capable du contraire juste par esprit de contradiction. J’ai aimé ce qu’elle est devenue, cette femme assoiffée de sang et qui s’acharne sur les hommes, j’aime sa combativité et son esprit d’en vouloir toujours plus. Elle est douée, elle sait qu’elle peut arriver à tout en manipulant les gens est elle s’en sort très bien, je suis fière d’avoir fait d’elle mon infante.
Sarbajit / Jalal


1384 – Royaume de Vijayanâgara

Des cris, tout commence toujours par des cris. S’il n’y a pas de cris, il n’y a rien à raconter. C’est au moment du cri, LE cri, que tout débute, le tout premier, la première brassée d’air qui gonfle les alvéoles encore scellées, la douleur de leur décollement qui fait hurler l’enfant qui quitte l’endroit le plus sûr au monde, le seul où il se trouvait tranquille. Ce sein maternel qui le libère et lui donne la mort en même temps que la vie. Mettre au monde n’est-ce pas également donner une destinée. Une vie à la durée déterminée dont nous ne sommes maîtres en aucun point en ce qui concerne sa durée. Mais parfois la différence est là, et ce n’est pas sur un chemin tracé d’un point à un autre, jusqu’à la barrière finale, que l’on place sa progéniture. Parfois on le place sur le chemin dont même lui ne pourra jamais voir le bout. C’est ce que l’on appelle l’éternité. Des cris il y en eu plusieurs cette nuit là. Une nuit de pleine lune, une nuit importante pour deux femmes. L’une aimée, adulée, respectée. L’autre modeste, invisible, humiliée, trompée. La reine, femme d'Harihara II, et l’une de ses servantes. Toutes deux délivrant chacune une fille de leurs entrailles la même nuit, sous la même pleine lune.

Le Karma. A croire que certains, ou certaines dans le cas présent, ne sont pas dans les bonnes grâces des dieux. Les malheurs arrivent par vagues successives, toujours plus violentes jusqu’au jour ou la mer se calme, laissant le fond des eaux se reposer après l’avoir mis à rude épreuve pendant de longues périodes. La mer se calme. La roue tourne. C’est ce qui se passa dans notre histoire. L’enfant de la princesse ne passa pas la nuit, comme bon nombre de nouveaux nés dans nos temps anciens. Mais pour le monde entier, la nouvelle petite princesse serait à tout jamais bien vivante. Il n’y a qu’une seule personne au monde qui sache la vérité, peut être le regrettera t’elle un jour. La fille de la reine trépassant, sa propre fille vivant, le choix ne fut pas long à faire. Pour le monde entier ce serait la fille de la servante qui aurait périt. Par ce geste elle sauvait des destinées. Celle de la princesse pour ne pas porter le déshonneur sur sa capacité à donner la vie. Celle de sa fille, lui offrant une vie bien plus belle qu’elle n’aurait jamais pu l’imaginée possible. Et la sienne, sachant qu’en tant que nourrice, elle veillerait sur sa propre fille, l’élèverait et serait certaine qu’elle devienne une femme respectée, aimée, une figure royale parfaite.

L’enfant devient petit à petit, une fillette, une jeune fille puis une jeune femme. Au fil des ans, la princesse s’affirmait, montrant un caractère bien trempé et aux idées bien arrêtées. La nourrice avait beau eu tout faire pour elle, la jeune Niranjana, nuit de pleine lune, prénom qu’on lui avait donné en référence à sa naissance, n’en faisait qu’à sa tête, étant la fille unique du couple princier, elle était considérée comme un petit miracle ce qui lui valait le nom de Karishma au sien de la famille princière. Personne ne se douta de la disparition de la nourrice, personne ne s’en était jamais vraiment préoccupé d’ailleurs et comme la jeune Niranjana faisait la loi sur son petit monde, il lui suffit de se plaindre pour que sa nourrice soit exclue du palais. Elle l’avait frappée et insultée quand cette sorcière avait eu le culot de lui dire qu’elle n’était pas la fille du couple princier mais la sienne. Qu’elle avait cachée la mort prématurée de la vraie princesse, donnant une chance à sa propre fille. Personne ne devait savoir, surtout pas ses parents. Et personne ne sut ce qu’il advint de cette mère ayant tout donné pour son enfant, aujourd’hui ingrate envers cette chance qu’elle lui avait offerte.

1408 – Plateau du Deccan (Inde)

Regardant le corps nu de son amant, allongé auprès d’elle, Niranjana ne pouvait retirer le sourire qui éclairait son visage. S’il savait, s’ils savaient. Une princesse, promise à un riche notable auquel elle s’unirait à la nuit tombée, une princesse déjà souillée, une princesse n’ayant pas attendu son futur époux pour goûter aux plaisirs de la chair. Se levant, tirant avec elle le drap de soie, l’enroulant autour de son corps nu, elle se dirigea vers la fenêtre à travers laquelle les premiers rayons du soleil dessinaient de fines rayures sur le sol. Regardant le soleil réveillant la terre peu à peu, un soupire s’échappa de ses lèvres.

"Ce soir quand il se couchera je serais morte."

"Tu ne seras pas morte, tu seras mariée c’est différent."

Sarbajit s’était approché d’elle sans un bruit, avec une telle rapidité qu’elle n’en avait pris conscience que lorsque sa voix résonna à son oreille, ses bras puissants passant autours de son corps. Non elle ne serait peut être pas morte, mais pour elle cela revenait strictement au même. Cet homme, ce notable qu’elle ne connaissait pas, qu’elle n’avait jamais vu, dont on disait qu’il était laid et hargneux, sans parler des trente années de plus qu’il avait. Rien dans ce portrait ne lui donnait envie de s’unir à cet homme, encore moi d’être ce que l’on attendait d’elle, à savoir, une épouse convenable et une mère respectable. Se retournant, elle se blottie dans les bras de son amant, lorsque sa joue se posa contre son torse, aucun bruit n’était perceptible, pas un battement de coeur, le sien battait trop vite sans doute pour laisser un autre son parvenir à ses oreilles.

"Et bien je préférerais mourir que de consommer ce mariage. J’ai beau être princesse je n’ai aucun droit sur cette union, et repousser mon époux loin du lit conjugale ne fonctionnera pas longtemps."

"Si c’est ce que tu souhaites, je serais là."

"Tu m’aideras à mourir ?"

"Je t’aiderais, ici même devant cette fenêtre. Je veux que tu regardes le soleil ce coucher ce soir que tu profites de ses doux rayons une dernière fois."

La journée passa rapidement, ne laissant à la future mariée que peu de temps pour penser à ce qui l’attendait le soir même. Dans l’esprit de tous, c’était le mariage, le faste de la somptueuse cérémonie. Mais pour Niranjana c’était tout autre chose qui emplissait ses pensées. Le coucher du soleil, la fin de la journée qui rimait avec la fin de sa vie. Étrangement ce n’était pas de l’inquiétude, mais une sorte d’euphorie qui pouvait se lire sur son visage. Lorsque le jour faiblit, elle émit le voeux de pouvoir rester seule jusqu’à ce qu’on vienne la chercher pour la cérémonie, prétextant avoir besoin d’un peu de calme afin d’être prête pour les réjouissances qui allaient suivre. Parée de saris de soie rouge et or, portant de nombreux bijoux et un maquillage quelques peu chargé mais bien normal pour le jour qui devait être le plus important de sa vie, la princesse se tenait devant la fenêtre, observant les dernières lueurs du jour, regardant petit à petit l’astre solaire disparaitre au loin, semblant embraser la terre.

"Es-tu certaine de ton choix ?"

Une fois de plus, sa présence suscitait la surprise. Surprise de ne jamais le voir ou l’entendre arriver, sentant se mains se poser sur elle, l’une sur sa taille, l’autre dégageant du bout des doigts son cou délicat. Oui, elle était certaine, prête à mourir plutôt que de s’unir à cet homme. Bien sur elle aurait préférer pouvoir vivre loin avec Sarjbajit, mais elle ne pouvait pas, on ne la laisserait pas faire. Alors si la mort était son seul choix elle l’acceptait.

"Je peux te tuer d’une manière ou d’une autre. Mais il y a une autre solution que je peux te soumettre."

Elle n’avait pas ouvert les lèvres, pas une seule parole, pas un seul son n’était sorti d’entre ses lèvres et pourtant il semblait répondre à sa question. Tournant très légèrement son visage vers son amant, elle ne dit mot, le questionnant du regard. Comme pour répondre à sa demande, lui offrir une explication, l’homme la serra contre lui et entrouvrit sa bouche, révélant des canines bien trop pointues pour un simple être humain. Il était donc l’un des fils de la déesse, ceux dont on ne parle pas de peur de s’attirer un mauvais karma. Mais aujourd’hui il semblait que Kali lui fasse un cadeau en mettant sur sa route l’un de ses fils. Elle n’aurait pas à mourir. Pas sans se réveiller. Se tournant vers son amant, elle le regarda de longs instants dans les yeux, puis ses paupières se fermèrent en même temps qu’elle lui tendit sa gorge.

1509 – Surrey (Angleterre)

Un siècle. Un siècle et quelques poussière qu’elle était morte et vivait malgré tout encore dans ce vaste monde. Un siècle, il fallait tout de même marquer cette date par un acte important. Une fête ? Non elle en avait eu tant lorsqu’elle était princesse dans sa prime jeunesse, des présents ? Non plus, toutes ces choses matérielles étaient certes bien appréciées et souvent d’une grande beauté. Mais ce qu’elle voulait c’était quelque chose d’important, quelque chose qui marque son esprits, elle y réfléchit quelques temps, laissant son esprit voguer d’idée en idée, trouvant tant de choses futiles jusqu’à ce que l’idée de l’acte parfait ne lui vienne en tête comme une évidence. En tant que vampire elle devait se cacher à son grand désarrois, elle qui appréciait tant d’être contemplée, complimentée ne pouvait plus autant se montrer. Sa peau mat s’était éclaircie au fil des cent dernières années, lui laissant un teint toujours légèrement halée mais beaucoup plus claire que dans ses jeunes années de vie. Après tout ce n’était pas un mal, la tradition avait toujours voulu que la pâleur fût un signe extérieur de bonne naissance.

Peu de temps après sa mort, elle avait découvert une faculté qui la surprit, la déroutant par moment. Elle pouvait reconnaitre, comprendre et parler les langages qu'elle entendait presque comme un indigène après seulement quelques semaines. Pouvoir parler, s'exprimer dans tous les dialectes était plus qu'un point fort, elle était belle, elle pouvait séduire sans parler mais elle pouvait également faire preuve d'esprit et de conversation, les barrières des la langue ne se dresserait jamais devant elle, quoi de mieux pour une manipulatrice en puissance.

Ce ne fut pas simple d'intégrer la cour anglaise en tant que dame de compagnie d'une noble baronne mais on remarquait cette beauté quelque peu exotique, intrigante qui s'intéressait aux arts les plus divers, tout en restant silencieuse. C'est sous le nom de Ranjana, digne d'adoration, qu'elle apparait à cette époque. C'était elle la femme que l'on devait regarder, admirer et non être celle qui faisait les courbettes et autres ronds de jambes à une vieille pie qui ne restera en vie que quelques années de plus en tout et pour tout. Et pourtant durant ces quelques années elle joua le jeu, la douce jeune femme qui restait en retrait, ne parlait que lorsqu'on le lui demandait et c'est au fil des mois qu'elle jeta son dévolu sur sa proie. Il était le premier d'une dynastie qui marquerait sans doute l'Histoire et elle en ferait partie d'une manière ou d'une autre. Elle sera celle qui aura mit fin au premier souverain Tudor, avant de disparaitre de la cour et de l'Angleterre, partant à l'assaut du monde et de ce qu'il avait à lui offrir.

1723 – Nouvelle Orléans

Lilavati. Ce n'est que sous un simple prénom qu'elle se fait connaitre et reconnaitre durant une vingtaine d'année à des milliers de kilomètres de la terre qui avait pu la voir naître bien des siècles plus tôt. Elle manipulait son monde et se sentait bien dans les nuits de la Nouvelle Orléans lorsque celle-ci devint la capitale de la Louisiane. Elle avait subi le trajet en bateau durant des jours et des jours, enfermée dans la cabine du capitaine du navire qu'elle avait attrapée dans ses filets pour pouvoir effectuer le voyage sans risquer de se faire réduire en cendres par les rayons du soleil.

Les bars fréquentés par les riches résidents des plantations cotonnières était son fief, c'est là qu'elle trouvait ses proies, toujours des hommes, jamais au fil des siècles elle n'avait planté ses canines dans la gorge d'une femme, une sorte de solidarité féminine peut-être. Elle profitait de ces hommes mais lorsqu'elle rencontra l'une de ses semblables avec qui elle se lia d'amitié, les choses changèrent. Victoria était de quelques dizaines d'année son aînée et elle fut celle qui passa du temps à l'aider à maitriser une nouvelle faculté qui se révélait à elle. Elle était capable de reconnaître et copier les facultés de ses semblables, au fil des mois des ans elle commença à s'y habituer et quoi de plus pratique pour une opportuniste de pouvoir s'emparer des pouvoirs de ceux qu'elle fréquente ?

A deux les immortelles dirigeaient leur monde au sein des plantations, dilapidant leurs fortunes sans trop se soucier des jours à venir, jusqu'au jour ou tout s'arrêta de manière bien trop abrupte. L'Indienne retrouva son amie, ou plutôt sa tête, une soit disant prêtresse vaudou avait décidé de faire le ménage et tentait de se débarrasser de ceux de leur espèce. Lilavati désormais seule, décida de reprendre la route et quitta à regret la Louisiane au début de l'année 1749.

1846 – Rome

S’offrir des victimes de choix était devenu un plaisir, une passion qu'elle développa au fil des ans. Après tout lorsque l'on veut se donner de l'importance, on se doit de planter ses canines dans des gens important, ne serait-ce que pour son estime personnelle. Une fois de plus, le choix ne devait pas être laissé au hasard, il fallait de la préparation, du l’inventivité, de l’audace. Cela lui prit quelques temps avant de jeter son dévolu sur une personnalité public et pas n’importe laquelle. Oh ça non. Il fallait frapper fort pour se faire plaisir, l’acte devait être minutieux et élaboré pour être autant jouissif. Elle voulait s’offrir une pointure, une personne qui la déteste non pas en tant que personne mais qui réprouve son identité. Qui de mieux que l’église crie à l’hérésie lorsque les vampires sont invoqués. Et qui de plus important dans la hiérarchie de l’église que le représentant de dieu sur terre. Non, non, pas un prêtre, la belle n’allait pas s’abaisser à s’offrir un sous-fifre du si puissant créateur comme certains l’appelle. Non c’est beaucoup plus haut qu’elle visait.

Assise à la table d’un café à la tombée du jour, la demoiselle interrogea le serveur lui demandant quelle était toute cette agitation, il n’y avait pas de fête nationale, de fête religieuse ou d’événement digne de ce nom dans un quelconque domaine politique ou sportif à ce jour. L’homme du se demander d’où pouvait bien sortir une telle étrangère pour ignorer le fait le plus marquant de la journée.

"Il Papa è morto! La sua malattia ha prevalso. È accaduto così in fretta. Prendete il giornale e leggere questo articolo."

Ouvrant le journal comme si de rien n’était, réprimant le large sourire qui ne demandait qu’à s’afficher sur son visage, elle prit le journal qu’il lui tendit et lu l’article qu’il lui avait désigné. Malgré elle le sourire ne put se cacher plus longtemps. Ça y est, son crime faisait les gros titres. Elle avait tué et pas n’importe qui, le Pape Grégoire XVI, lisait-on avait succombé à l’Erysipèle dont il souffrait depuis quelques semaines. Elle parcourut rapidement l’article voir si l’on parlait des troubles liées à la maladie comme les troubles de la conscience qui accompagnaient les fortes fièvres qui caractérisait cette maladie subite. Rien pas un mot sur les proférations insensées que le saint père avait pu laisser s’échapper. Son sourire s’agrandit d’avantage. Elle avait planté ses crocs dans la chair ce cet homme de dieu, déchirant son épiderme sur de longs centimètres. Elle aurait voulu le vider de son sang mais on l’avait interrompue, elle s’en était allée aussi vite qu’elle était venue, disparaissant aux yeux de tous laissant les prêtres enduire le cou du saint homme de plus d’eau bénite que d'onguents, enflammant les tissus qui se nécrosaient au lieu de se régénérer. Pour le monde entier le Pape serait mort de maladie. Pour elle, il serait mort de ses crocs. Son coup d'éclat n'avait pas plu à tout le monde, au sein même des siens il y avait toujours ces empêcheurs de tourner en ronds, ces grandes instances qui sous prétextes qu'ils faisaient partie d'on ne sait quel conseil pensaient pouvoir vous imposer leurs règles. Cet homme lui était tombé dessus une nuit alors qu'elle séjournait dans une demeure de la campagne toscane, venu lui faire la leçon et lui taper sur les doigts. Elle s'en était sortie avec un bel avertissement, apparemment cela ne se fait pas de faire de tel coup d'éclat, cela dépassait les limites de l'entendement. Soit, elle s'était fait prendre, ne sachant pas de quelle manière elle avait pu laisser des traces. Mais désormais elle resterait dans les limites de la légalité vampirique, tout en décidant au en son for intérieur que si l'occasion se présentait de pouvoir mettre des bâtons dans les roues de ces grandes huiles pour s'amuser elle ne se gênerait pas, après tout elle n'aimait pas qu'on lui dicte sa conduite, alors réveiller la joueuse sommeillant en elle n'avait peut être pas été la meilleure des idées.

1946 – Bombay

Dès le début du siècle les hommes montre leur nature barbare et avide de pouvoir. La première puis la seconde guerre mondiale, ne donnent pas envie à quiconque ayant la possibilité de partir comme bon lui semble, de rester en Europe. Aussi la jeune femme revient en son pays natal sous le nom de Chandrani, épouse de la nuit. Non pas pour sa condition de vampire mais elle revient chez elle en exerçant le plus vieux métier du monde. Prostituée, péripatéticienne, pute, courtisane, dame de compagnie, bien des noms pour au final désigner la même activité. Chandrani ne craint rien, ce n’est pas un homme qui lui ferait peur, au moindre geste contraire aux règles qu’elle fixe avec ses clients, ses crocs pénétrant profondément dans la carotide et les ennuis sont finis. A quoi bon se faire du souci pour des êtres qui utilisent les femmes comme bon leur semble. Après tout pourquoi ne ferait elle pas la même chose. Elle sillonne l’Inde, changeant de ville ou de village lorsqu’elle tue plus de deux clients. Il faut tout de même rester sur ses gardes, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Les hommes sont encore détenteurs de bien des pouvoirs, même si au fond une femme qui refuse d’écarter ses cuisses à un certain pouvoir de décision sur l’homme qui se tient face à elle.

C’est à Bombay qu’elle s’établit dans les années 30, l’industrie du cinéma indien est en plein essors et tente de concurrencer le cinéma européen et américain, bien rare durant ces périodes de guerres. Rapidement Chandrani devient figurante, puis actrice à petit rôle dans bon nombres de film jusqu’au jour ou on lui propose un rôle beaucoup plus important, qu’elle accepte bien entendu. Quand toutes les vedettes rêvent d’immortalité sur pellicule, elle peut s’offrir une double immortalité. Elle est reconnue, on l’acclame, on l’adule, et cette notoriété lui sied à merveilles, retrouvant le sentiment d’intense importance qu’on lui portait lorsqu’elle était enfant au palais de son père. Elle veut être regardée, admirée, aimée, enviée. Rien ne pouvait entraver, troubler son ascension. Du moins c’est ce qu’elle imaginait.

C’est vers le début de l’année 1945 que débute le tournage d’un nouveau grand film dont Chandrani serait la vedette que tout bascula. Elle, ou plutôt les gens qui s’occupaient d’elle, furent contacté par un homme important, un industriel qui n’avait pas grand-chose à voir avec le cinéma. Il fit tout ce qui lui était possible pour entrer en contact avec l’actrice. A force Chandrani céda à la requête et ce fut au cours d’un dîner que sa carrière allait prendre fin. Cet homme qui se faisait appeler Jalal, la jeune femme le reconnu à peine eut-il passé la porte. Jalal ou peu importe le nom qu’il avait choisi, l’homme qui se trouva face à elle n’était autre que Sarbajit. Celui qui quelques siècles plus tôt avait fait d’elle une immortelle. Chassant rapidement le monde qui les entourait, les deux vampires se retrouvèrent enfin. Des retrouvailles bien mouvementées, violentes et torrides. Il savait quelle vampire elle était devenue, le nombre de ses victimes exclusivement masculines d’ailleurs, il était fière de son infante et ne regrettait pas de l’avoir laissé faire son apprentissage seule, l’ayant délaissée plus de cinq cents années. Chandrani, fidèle à elle-même ne se laissa pas enjôlée par ses belles paroles, du moins pas tout de suite. Ils entretinrent une liaison publique durant le temps du tournage et la sortie du film dont Chandrani était la vedette.

La femme quelle était, la vampire qu’elle était devenue ne lui plaisait plus autant. Son amour pour son sire était bien là, ancré dans ce qui jadis lui avait servit de coeur. Mais elle devait s’éloigner. Et pour cela elle devait partir, loin, loin de Bombay et des lumières de Bollywood, loin de Sarbajit. Elle mit en scène sa propre mort quelques semaines après la sortie du film. Utilisant une de ses victimes, dérogeant à sa propre règle qui lui fait tuer que des hommes, mais là, il y a nécessité, après s’être abreuvée de son sang jusqu’à la dernière goutte, elle laissa le corps de la pauvre femme dans sa maison qu’elle incendia. Laissant derrière elle plus que l’ombre d’un mythe, cette prostituée, devenue vedette de cinéma avait disparut.

2023– Paris

Appuyant sur le bouton de la télécommande, coupant ainsi le son Sanjivani Mohana, allongée sur un divan de velours rouge qui contrastait avec la robe d’une blancheur immaculée qu’elle portait, laissa ses lèvres s’étirer en un large sourire. Immortelle, c’était bien pour cela qu’elle avait choisis son nouveau nom, désormais elle ne porterait plus que celui-ci. Sanjivani Mohana, l’immortalité ensorceleuse. Ce nom était tout trouvé pour une vampire comme elle qui se jouait du monde et particulièrement des hommes. Les hommes. Au cours des siècles elle les avait utilisés, manipuler, asservit afin de maitriser de plus en plus l'emprise qu’elle pouvait avoir sur eux. Et depuis près d'un an l’un d’eux en faisait les frais.

"Liam ! Prépare les bagages, et les billets d’avions, nous déménageons à Paris !"

Un homme apparu dans l’entrebâillement de la porte. A le voir, on ne le soupçonnerait pas un instant aussi dévoué et asservit à cette ensorceleuse. Grand, ténébreux, le visage imperturbable, Liam entra dans la pièce venant pêcher quelques informations de plus auprès de celle qui était une sorte de compagne maintenant. Ses yeux se posèrent sur elle quelques instants avant qu’il ne prenne la parole pour lui demander.

"Paris ? Tu as un décroché rôle là bas ?"

D’un air désabusé, Sanjivani jetta à ses pieds un manuscrit qu'elle venait de terminer. Son calice, voilà ce qu’était Liam, ramassa le manuscrit et l'interrogea du regard. Il avait tout d’abord été son agent quand elle avait remis un pied dans le cinéma au début de l’année 2020. Tout d’abord professionnelle, leur relation était devenue charnelle au fil du temps et depuis un an, ayant découvert la nature de sa compagne, il avait d’abord tenté de la quitter. Mais on ne quitte pas Sanjivani, pas autrement que les pieds devant et cela il l’eu vite compris. Cette force de persuasions, cette manipulation malsaine avait tout de même réussi à engendrer un sentiment amoureux en lui, allant jusqu’à lui offrir son sang lorsqu’elle le désir.

Elle lui résuma le scénario, un huis clos, quelques scènes uniquement de nuit dans les rues de la capitale française, tout cela semblait intéressant. Puis d’un geste de la main elle lui fit signe de quitter la pièce. Puis attrapant le verre qui se trouvait près d’elle, elle le porta à ses lèvres et avala la dernière gorgée puis le tendis à bout de bras sans même se retourner.

"Liam, dépêche-toi de réserver notre vol, je veux partir le plus vite possible. Trouve nous un appartement convenable je ne mets pas les pieds dans une chambre de bonne au dernier étage sans ascenseur. Et Liam, amène m’en un autre, tu seras gentil."

Depuis son retour sous les feux de la rampe, la belle indienne est connue pour son talent tout autant que son caractère et ses exigences de diva. Elle ne tourne que la nuit, des questions de rythme de sommeil et de prescriptions médicale, c'est fou comme de nos jours on peut faire croire ce que l'on souhaite. Il lui a suffit un jour de communiquer sa soit disant pathologie la rendant photosensible et devant éviter le plus possible la lumière du jour, elle s'en contente. On parle d'elle et elle brille en pleine nuit dans les soirées, les premières et autres dîners de gala. Et puis, Paris by night cela a son charme.

Avatar : Deepika Padukone
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Dernière édition par Sanjivani Mohana le Ven 18 Sep - 23:37, édité 3 fois
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Message par Ariane Thrace Mer 16 Sep - 23:35

Bienvenue Beauté Indienne,
Je te remercie pour ce joli personnage.

Un mp t'attend dans ta messagerie,

A très vite!
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Message par Sanjivani Mohana Ven 18 Sep - 23:38

Les modifications sont faites, en espérant que cela puisse convenir :)
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Message par Ariane Thrace Ven 18 Sep - 23:46

C'est parfait, c'est tout bon! Merci de ta patience ;)
Et officiellement bienvenue!

*estampille la fesse gauche*

Je t'ouvre les accès demain matin, mon petit chat.

*va recharger son tampon*
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Message par Sanjivani Mohana Ven 18 Sep - 23:51

*comment elle se permet de me toucher la fesse elle ???*

Merci mais attention le petit chat à de longues griffes qui peuvent sortir à tout moment ;)

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Message par Ariane Thrace Sam 19 Sep - 8:27

*rire amusé*

Je n'ai jamais eu peur de dompter les fauves. On se calme What a Face

C'est tout bon!

*estampille la fesse droite avec son tampon tout neuf*

Au plaisir ;)
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Message par Sanjivani Mohana Sam 19 Sep - 8:57


Mais c'est qu'elle en remets une couche ... elles te plaisent tant que ça mes fesses avoue ;)

Merci !
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Message par Ilyas Tanakis Sam 19 Sep - 11:43

Bienvenue miss, hâte de te voir en rp !

Et désolé mais je ne suis pas sûr que le tampon d' Ariane passe au lavage.
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Message par Sanjivani Mohana Sam 19 Sep - 11:46


C'est bien ce que je pensais ... ^^
*se dit que c'est déjà mieux que le fer rouge huhu*

Merci à toi et au plaisir également de croiser la plume avec toi !
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Message par Eugène Liziat Dim 20 Sep - 0:58

Elle est lààààà... :hrt:

Si j'étais pas pris - non parce que je suis fidèle... - je t'aurais déjà sauté dessus pour mon quatre heure !

Troooop happy de revoir ce personnage à l'oeuvre ! Un vrai challenge de gonzesse !

(Je sais qui je vais te fourrer dans les pattes, laisse lui juste le temps d'arriver. :D )

Bienvenue ! :wave:
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Message par Sanjivani Mohana Dim 20 Sep - 20:15


Je suis quant à moi trop ravie que tu puisses revoir ce perso débarquer ^^

et y a une Irlandaise qui râle parce que je la baillonne, tu crois que c'est important ? non parce que sinon je la laisse à la cave hein ? ^^

:D
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